REGARD SUR LA GUERRE. ESSAI.

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Cette fresque de la Deuxième Guerre mondiale comporte, au fil de ses douze chapitres, quatre thèmes qui se succèdent ou s'entremêlent. Le premier, qui a la rigueur historique d'une chronique, constitue la toile de fond de l'ouvrage. Le second, politicophilosophique, développe des réflexions sur quelques fondamentalismes, sur le pacifisme, la violence et les diverses idéologies qui ont inspiré les acteurs du drame. Le récit des événements vus à travers le regard de l'enfant qui les a vécus depuis Paris, pendant l'occupation, constitue la troisième composante du livre. Enfin, en marge de l'histoire, tel un quatrième épisode symptomatique, apparaît, dès le huitième chapitre, la légende de l'amour paradoxal entre une jeune Juive et un pur Aryen, fils de nazis. L'auteur introduit ce sujet au moment où il traite des horreurs commises par les adeptes du national-socialisme, afin de leur conférer un contrepoids, qui rétablit une sorte d'équilibre. René Koechlin avait sept ans lorsqu'en juin quarante les armées de Hitler ont envahi la France. Il habitait, avec ses parents, dans la banlieue de Paris. A l'âge où la raison et la sensibilité se forgent, il vécut intensément l'occupation allemande et les événements qui enflammèrent le monde, les interprétant, non sans rigueur, avec l'imagination et la poésie de la pré-adolescence. Soixante ans plus tard, soit peu de temps après que se soit effondré le marxisme communiste, qui a intensément marqué le vingtième siècle, l'homme mûr évoque cette période, qui a profondément imprégné son enfance, en même temps qu'elle bouleversait le cours de l'histoire.

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