DIDON TRAGÉDIE EN CINQ ACTES

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Le succès de Didon, en juin 1734, fit découvrir au public un jeune auteur, Jean-Jacques Le Franc, futur marquis de Pompignan. À peine âgé de vingt-cinq ans, il semblait promis à une belle carrière d’auteur dramatique. Il proposa, l’année suivante deux nouvelles tragédies qui ne purent être créées en raison d’un différend qui l’opposa à Voltaire et aux Comédiens-Français. Décidé à ne plus jamais écrire de tragédie, il s’en retourna à Montauban. Accaparé par sa charge de magistrat à la Cour des Aides, il trouva cependant le temps de revoir le texte de sa pièce. Il ajouta des scènes nouvelles et récrivit des passages entiers. Une tonalité plus pathétique caractérise cette nouvelle version, publiée en 1746. Jusqu’à la fin du XVIIIe siècle, Didon connut de nombreuses rééditions. Le texte était tantôt celui de cette édition, tantôt celui de l’édition originale de 1734. Cette édition critique situe Didon dans le contexte personnel de son auteur et l’histoire du théâtre du XVIIIe siècle. En comparant les deux versions de cette pièce, elle met en lumière la qualité du travail de récriture de Le Franc. Quelle est la meilleure Didon ? Au lecteur de se faire une opinion.

Jacques Carral a fait des études supérieures de lettres à la Sorbonne dont il est docteur d`université et diplômé de son Institut d`Études Théâtrales. Il est membre de l`Académie de Montauban fondée en 1730 par Le franc de Pompignan.

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