INVENTER LE RÉEL

Le surréalisme et le roman (1922-1950)

CHÉNIEUX-GENDRON JACQUELINE


Pour vivre et penser, c’est le pouvoir de la poésie – en son sens étymologique – qu’il s’agit d’interroger. La poésie est création, et le mouvement qui amène l’homme à articuler sa parole propre n’est jamais anodin. Ni « la vie » ni la pensée ne sont faites d’habitudes mentales piétinantes.

Poètes, donc : en ce sens les surréalistes l’étaient ou ont cherché à l’être, avec une force décuplée par l’angoisse des guerres et la révolte devant les injustices humaines. Écrire n’est rien, si c’est répéter le monde. Écrire est quelque chose si c’est ouvrir la voie à la pensée humaine, et tenter d’avérer ce qui pourrait être.

Le roman, qui en tant que genre décrit le monde « tel qu’il est »,
se devait donc d’être interrogé – et durement. Les surréalistes l’ont fait. Si, après ce passage au crible, la prose narrative peut être reconstruite et reconduite, c’est au prix d’une réflexion plus philosophique que poéticienne, et d’autre part, selon des voies très différentes les unes des autres, car ce qui est visé est pour chacun de trouver son inconnu propre (Guy Rosolato).

l n’y a donc pas un roman surréaliste, mais des romans, d’une
folle exigence, qui nous éclairent sur les modes les plus fondamentaux de l'invention.




33.05 CHF

Fiche technique

EditeurCHAMPION CLASSIQUES
CollectionCHAMPION CLASSIQUES ESSAIS
Format12,5 X 19 CM
No dans la collection0021
Nombre de volume1
Nombre de pages776
Type de reliureBROCHÉ
Date de publication03/04/2014
Lieu d'éditionPARIS
ISBN9782745327734
EAN139782745327734

Revue de presse

Extraits