« François Mitterrand était un peu un père pour moi » : ces mots d’Adolf Ogi à la mort de l’ancien président français ont de quoi surprendre. Qui aurait parié sur une amitié aussi étroite entre deux hommes d’État que tout aurait dû opposer ?
Quarante ans après son élection à l’Élysée le 10 mai 1981 et vingt-cinq ans après sa mort, cet ouvrage revient sur l’amitié étonnante que François Mitterrand a nouée avec la Suisse et ses dirigeants. Bastien Nançoz nous invite à redécouvrir la période d’espoir qui suit la chute du mur de Berlin, en analysant le discours européen tenu en Suisse par le président français. Malgré l’attention que le « passeur d’Europe » Mitterrand accorde au voisin helvétique et l’accueil favorable que la Suisse lui réserve, la Confédération manque son rendez-vous avec l’Europe le 6 décembre 1992. Cet échec ne fait pas perdre espoir au président français de voir un jour la Suisse prendre une part active au « grand dessein européen ».
Près de trente ans plus tard, cette étude inédite, plusieurs fois primée en France et en Suisse, ouvre un nouveau chapitre dans l’histoire de l’intégration européenne et dans celle des relations franco-suisses, à l’heure où Berne enterre le projet d’accord-cadre institutionnel avec l’Union européenne.
Bastien Nançoz est un historien suisse né à Sion en 1991 et diplômé en Études européennes de l’Université de Fribourg. Il poursuit une carrière comme spécialiste en sciences de l’information et bibliothéconomie. Il travaille actuellement comme cadre au sein de la bibliothèque principale de l’administration fédérale et de l’Armée suisse.
Availability date:
Format | 15 X 22 CM |
Nombre de volume | 1 |
Nombre de pages | 176 |
Type de reliure | BROCHÉ |
Date de publication | 11/10/2021 |
Lieu d'édition | GENÈVE |
ISBN | 9782051028745 |
EAN13 | 9782051028745 |